Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Cashback
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

La Larme de Balnes

Photo de Granger-Malefoy-FanFic

Granger-Malefoy-FanFic

Description :

Véritable fan du monde magique créé par J.K. Rowling dans sa célèbre série "Harry Potter", j'ai décidé de partager ma passion avec les autres fans en publiant sur ce blog une fan-fiction que j'ai écrite, mettant en scène le couple Drago-Hermione (extrêmement populaire en matière de fan-fic, d'ailleurs...) En espérant que mon histoire saura capter votre attention, je vous dis à très bientôt :)

***

Mais à quoi joue Dumbledore? Alors que le monde magique traverse une période sombre car le Seigneur des Ténèbres est de retour, la septième année de nos héros ne s'annonce pas de tout repos. Hermione Granger et Drago Malefoy, ennemis depuis toujours, se retrouvent dans l'obligation d'assurer ensemble leurs rôles de Préfets-en-chef. La jeune fille, lassée du comportement arrogant du jeune homme, décide de lui donner une bonne leçon. Mais une vieille légende viendra perturber l'année de nos deux héros... Pourquoi Dumbledore cherche-t-il à les rapprocher ainsi? Que représente cette mystérieuse tapisserie qui recouvre l'entrée de leur appartements? Quels secrets recèlent le pendentif? Et surtout, pourquoi se sentent-ils soudain attirés de la sorte, l'un par l'autre? Confrontés à des choix difficiles, nos deux héros auront à traverser de nombreuses épreuves afin de percer à jour le mystère de Balnes, oublié depuis des siècles, et pourtant d'une importance cruciale, face à l'imminence d'une des plus grandes guerres magiques de tous les temps.

***

*Plagiat Interdit !*

© Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle. Tous Droits Réservés.


  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer

Ses Honneurs (21)

  • Com' 1000
  • Fans 100
  • Supporter
  • Amis 1000
  • Kiffé Koi !
  • Zlataneur

» Suite

Son profil

Profil de Granger-Malefoy-FanFic
Granger-Malefoy-FanFic23 ans
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by Granger-Malefoy-FanFic

Signaler un abus

Infos

  • Création : 08/10/2010 à 11:44
  • Mise à jour : 04/03/2018 à 10:51
  • 46 911 visites
  • 110 visites ce mois
  • 22 articles
  • 1 027 commentaires
  • 872 amis
  • 916 favoris
  • 1 330 kiffs

Tags

  • 9
  • Chapitre
  • chapitre
  • Drago Malefoy
  • Dramione
  • dramione
  • Fanfic
  • fanfic
  • fantastique
  • fiction
  • harry potter
  • Hermione Granger et Drago Malefoy
  • Hermione Granger.
  • magie
  • mystère
  • Ola
  • poudlard
  • prophétie
  • romance
  • Romance

» Suite

Ses archives (22)

  • Donnez votre avis!
  • Mot de la fin
  • EPILOGUE
    EPILOGUE   Ma chère Hermione,   Si tu es en...
  • CHAPITRE 14

» Suite

Ses fans (1 029)

Sources (916)

  • NightxWorld
  • ShadesofLove
  • Xx-poudlard-expressxx
  • Dra--Mione
  • Hayley-Red
  • Amour-x-Impossible
  • joncheruines-amortentia
  • FanFictoin-s-Dramione
  • League--of-Legend
  • Lili-Yello
  • Hikaria360
  • blog-de-linconnu
  • os-potter-world
  • Dramione-Fanfics

» Suite

Liens Skyrock Publicité

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Retour au blog de Granger-Malefoy-FanFic

2 articles taggés magie

Rechercher tous les articles taggés magie

CHAPITRE 1

CHAPITRE 1

CHAPITRE I: Mauvaises surprises
 
   Hermione vérifia une dernière fois le contenu de sa valise. Toutes ses fournitures, ses robes et autres affaires étaient soigneusement pliées et rangées. Sur le bureau, le panier dans lequel son chat était confortablement installé, était bien fermé. Tout semblait à sa place mais cependant, elle n'arrivait pas à se défaire du sentiment qu'elle avait oublié quelque chose. Son regard se posa alors sur sa table de nuit. Un joli petit cadre de bois, délicatement ouvragé, était posé juste à côté de sa lampe de chevet. Il contenait une photo de deux garçons qui riaient, faisant des signes à l'objectif d'une main et tenant de l'autre une jeune fille aux cheveux bruns ébouriffés. Harry, Ron et Hermione, le trio d'or... Ils avaient déjà vécu tant de choses ensemble, alors que cette photo n'avait été prise qu'en troisième année. Le regard d'Hermione se perdit et c'est pleine de nostalgie qu'elle s'approcha du cadre et le prit pour le ranger, au c½ur de sa valise. Elle avait maintenant dix-sept ans et s'apprêtait à entamer sa septième année à l'école de sorcellerie la plus populaire de toute la Grande-Bretagne, Poudlard. Elle y assurerait par ailleurs les fonctions de préfète-en-chef, perspective qui l'emplissait de joie. La lettre qui lui avait été envoyée au cours de l'été ne mentionnait pas le nom de son binôme masculin et elle avait passé les vacances à se poser des questions concernant son identité. Elle jeta un coup d'½il à sa montre: dix heures moins le quart. Il lui restait un peu plus d'une heure avant le départ du Poudlard Express. Elle boucla sa valise, puis s'inspecta une dernière fois dans le miroir. Ayant jugée son apparence convenable, elle balaya sa chambre du regard, puis descendit, sa valise et son panier en main, rejoindre ses parents qui l'attendait au rez-de-chaussée. Tous les trois sortirent de la maison et commencèrent à charger les bagages d'Hermione dans le coffre de leur voiture, direction la Gare de King Cross.
 
***
 
   Drago entra dans sa chambre d'un pas traînant. Messy, l'elfe de maison qui venait de terminer la valise de son maître, s'inclina profondément puis se hâta de quitter les lieux. La jeune homme s'allongea sur son lit et ferma les yeux, ses deux mains pressées contre ses tempes. Un rayon de Soleil qui traversait la fenêtre ouverte venait taper sur l'insigne étincellent épinglé à sa poitrine, projetant une tache de lumière sur le mur d'en face. Il avait peu dormi la nuit dernière et sa récente dispute avec son père l'avait encore plus épuisé. Pourquoi maintenant? Il ne voulait pas servir, il était indépendant, c'était un Malefoy après tout. Mais comme le lui rappelait sans cesse son père, s'opposer au Seigneur des Ténèbres revenait à signer son arrêt de mort. Lui laissait-on vraiment le choix ? Il apparaissait clairement qu'un jour ou l'autre, le Mage Noir perdrait patience. Il pouvait cependant encore attendre: une année, cela ne ferait pas la différence. Il se releva et ordonna à Messy qui était revenue lui apporter sa nouvelle robe de sorcier, de descendre ses bagages. Il enfila sa tenue puis descendit à son tour.
 
***
 
   Arrivée à la Gare, Hermione repéra au milieu de la foule une longue chevelure rousse qui lui était familière. Elle se jeta dans les bras de Ginny et la serra si fort que cette dernière lui lança, en riant:
- Hermione, tu me fais mal!
Lorsqu'elles cessèrent de s'étreindre, Ginny les yeux pétillant, reprit:
- Cela me fait tellement plaisir de te revoir! J'ai plein de choses à te raconter.
   Hermione devait cependant se rendre dans le compartiment réservé aux préfets. Après lui avoir promis une discussion entre filles le soir même, elle s'éloigna en direction du train, à la recherche de ses deux meilleurs amis. Elle ne tarda pas à les retrouver, déjà installés dans un compartiment. Elle ouvrit la porte et un sourire éclaira les visages de ces derniers, lorsqu'ils reconnurent la jeune fille qui venait d'entrer.
- Comme tu m'as manqué! Lui lança Harry, ce à quoi Ron ajouta:
- Toi et tes réprimandes, bien sûr!
   Elle lui donna un léger coup sur le bras et tout trois éclatèrent de rire. Retrouver ses amis lui faisait un bien fou. Le conducteur se mit à siffler, signe que le train s'apprêtait à partir. Elle leurs fit la bise, ce qui eut le don de faire rougir Ron jusqu'aux oreilles, et se dirigea vers le compartiment qui lui était réservé, pendant que les derniers élèves restés sur le quai s'empressaient de monter. Le train s'ébranla et ne tarda pas à prendre de la vitesse. Arrivée à son compartiment, Hermione remarqua qu'une grosse valise occupait déjà un filet. Cependant, le siège en dessous était vide. Il a dû aller vérifier que tout se passe bien dans le train, songea-t-elle. Cependant, trop occupée à hisser tant bien que mal ses propres bagages dans le second filet, elle ne fît pas attention au jeune homme qui se tenait juste derrière la porte du compartiment, une main sur le loquet d'ouverture.
 
***
 
   Il fixait de ses yeux glacés le dos de la jeune fille. En regardant la masse de cheveux qui lui descendait dans le creux des reins, on ne pouvait s'y tromper: il s'agissait bien de cette sang-de-bourbe de Granger. Il pensa à une erreur puis réfléchit. Bien sûr, qui d'autre à part cette insupportable miss-je-sais-tout, pour assurer le maintien de l'ordre? Mais pour Drago, elle ne méritait aucunement sa place à Poudlard. Dommage que ce ne soit pas lui qui décide des personnes pouvant suivre leurs études à l'école de sorcellerie, car le choix serait vite fait: Drago ne voudrait absolument pas de ce genre de racaille dans son établissement. Ruminant ainsi ses pensées, il ouvrit la porte assez brutalement, afin de témoigner de sa mauvaise humeur. La jeune fille, un sourire accroché aux lèvres, pivota sur ses talons, lui faisant face. Sa bouche se tordit en un rictus méprisant, lorsqu'elle le reconnut. Elle lui cracha à la figure:
- Malefoy! Qu'est-ce-que tu..., mais s'interrompit.
  Son regard venait de tomber sur l'insigne brillant épinglé à la poitrine du jeune homme.
- Oh non, ce n'est pas vrai...
 Drago s'assit sur sa banquette, puis lui lança d'un air narquois:
- Il nous reste quelques heures devant nous, alors je te conseille de refermer la bouche dès maintenant Granger, avant qu'elle ne s'assèche, ou bien je risque de croire que j'attire même les sang-de-bourbes dans ton genre...
 
***
 
La découverte de l'identité de son homologue avait laissé la jeune fille sans voix mais celle-ci ne tarda pas à répliquer, sur le même ton :
- Ne rêves pas trop, espèce de fouine.
  Ils ne prononcèrent plus un mot durant le trajet. Elle hésitait à se rendre dans le compartiment de ses amis: elle ne voulait pas laisser sa valise à la portée de Malefoy, craignant peut-être qu'il ne fourre son nez dans ses affaires. Elle appuya sa tête contre la fenêtre, regardant défiler le paysage. Somnolant à moitié, elle ne prêta pas attention aux deux yeux bleus qui l'observaient d'un air glacial. Elle ne tarda pas à s'endormir, bercée par les mouvements du train qui sillonnait les plaines de la Grande-Bretagne.
 
***
 
  Drago la regardait, se demandant toujours pourquoi fallait-il qu'il se retrouve avec Elle pour remplir sa tâche de préfet. Dumbledore, ce vieillard farfelu, aurait pu lui choisir n'importe quelle autre partenaire, mais non, il fallut que sur toutes les filles de son année, il soit contraint de se coltiner la pire des toutes. Il commença à la détailler du regard, sans réellement savoir pourquoi. La simple vue de cette satanée sang-de-bourbe lui inspirait dégoût et mépris et rien que l'idée de passer le reste du voyage à ses côtés le frustrait au plus haut point. 
   Un bruit de chariot dans le couloir l'arracha à ses pensées. La vendeuse de friandises ouvrit leur compartiment et leur demanda d'une voix sucrée:
- Vous désirez quelque chose?
 
***
 
   Hermione se réveilla lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir.
- Non merci, répondit-elle poliment.
  Drago fit non de la tête et la vendeuse leurs sourit aimablement, avant de prendre congé. La jeune fille sortit un magazine de son sac et commença à le feuilleter. Au bout d'un moment, elle jeta un regard par-dessus sa revue, et s'aperçut que Malefoy était en train de l'observer.
- Un problème? Lui lança-t-elle, d'un air méchant.
Le jeune homme haussa les sourcils et rétorqua:
- Je trouve que tes cheveux prennent trop de place, tu devrais faire quelque chose avec.
Il fit son sourire en coin légendaire et détourna le regard, contemplant le ciel qui s'assombrissait. Hermione rougit, et se replongea dans sa lecture. Ni l'un, ni l'autre ne prononcèrent un mot durant le reste du trajet. Deux heures plus tard, le train arriva à Pré-au-Lard. Elle récupéra ses bagages et toujours sans un mot, quitta le compartiment. Elle ne sut dire pourquoi, mais elle se sentait légèrement mal à l'aise.
 
***
 
   Alors que la jeune fille refermait la porte derrière elle, Drago se leva à son tour. Il récupéra ses affaires et se dirigea vers la sortie. A peine posa-t-il un pied sur le quai, que quelqu'un se jeta précipitamment sur lui.
- Oh mon Draginou, ce que tu m'as manqué!
Pansy Parkinson s'agitait autour de lui comme un petit chien, couvrant son visage de bisous.
-  Ne m'appelle pas comme ça, Pansy, c'est clair? Ou je vais m'énerver, lui dit Drago, les dents serrées.
   Il la repoussa tant bien que mal et avança en direction des calèches, accompagné de Crabbe et Goyle, comme à son habitude. Pansy, acquiesça d'un air vague et essaya vainement de s'accrocher au bras du jeune homme. Lors du chemin les menant au château, Drago leur annonça l'identité de son homologue féminin. A l'évocation du nom de Granger, la colère s'empara d'eux. Ils la critiquèrent ainsi jusqu'à leur arrivée devant le portail. Tous les quatre descendirent et commencèrent à marcher vers la Grande Porte. Non loin des Serpentard, marchait un groupe de Gryffondor.
 
***
 
- Alors, qui est le deuxième préfet-en-chef? Demandèrent d'une même voix Harry, Ron et Ginny.
Hermione soupira.
- Si je vous dis qu'il s'agit de la plus grande fouine de notre école, cela vous fait-il penser à quelqu'un en particulier?
Ron poussa un juron puis, lançant un regard noir en direction de Malefoy, ajouta:
- Si jamais il touche ne serait-ce qu'à un seul de tes cheveux, je jure de lui casser la figure!
Harry approuva, tandis que Ginny dit à Hermione:
- Ne t'en fait pas, de toutes façons vous ne vous verrez pas souvent, étant donné vos maisons respectives et vos relations.
   Hermione, la mine sombre, acquiesça. Ils arrivèrent dans la Grande Salle et prirent place à leur table. Le professeur McGonagall fit son entrée peu de temps après, suivie d'une file d'élèves de première année, qui semblaient tous plus effrayés les uns que les autres. Après son habituel discours, le Choixpeau entreprit d'envoyer les élèves dans les différentes maisons. A chaque fois qu'un élève était envoyé à Gryffondor, un tonnerre d'applaudissement se faisait entendre à la table de gauche. Hermione s'y joignait avec tellement d'enthousiasme, qu'elle en oublia l'affaire Malefoy. La Répartition terminée, le repas commença et se prolongea jusqu'à onze heures du soir. Enfin, Dumbledore se leva et le silence se fit aussi tôt.
- Bienvenue aux nouveaux tout comme aux anciens élèves. J'espère que vous passerez tous une année des plus agréables à Poudlard. Je souhaite tout de même vous rappeler qu'il est strictement interdit de se rendre dans la Forêt Interdite et que tout objets provenant des magasins de farces et attrapes ne sont pas autorisés dans l'enceinte du château. Vous trouverez la liste complète de ces objets dans le bureau de Mr Rusard. Enfin, bien que plusieurs personnes soient déjà passées outre cette règle, je tiens tout de même à vous prévenir une nouvelle fois que les balades nocturnes sont bien évidement interdites après le couvre-feu.
   Il marque une courte pause, balayant du regard les visages tournés vers lui. Harry, Ron et Hermione échangèrent un sourire entendu.
- Avant que vous n'alliez vous coucher, je souhaiterais vous annoncer une dernière nouvelle: Les enseignants et moi-même désirons favoriser les liens amicaux entre les différentes maisons c'est pourquoi cette année, les deux préfets-en-chef,  Miss Hermione Granger, élève de Gryffondor, et Mr Drago Malefoy, élève de Serpentard, partageront des appartements communs, afin de servir d'exemple. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit et ne vous couchez pas trop tard, afin d'être frais et disponibles pour vos premiers cours du lendemain.
 
***
 
Lorsqu'il entendit la nouvelle, Drago faillit recracher le jus de citrouille qu'il venait de boire. Partager des appartements avec... Granger? Il regarda en direction de la table des Gryffondor et la fusilla du regard. Cette dernière en fît de même, puis quitta la Grande Salle en compagnie d'Harry et Ron. Mais à quoi jouait Dumbledore? Favoriser les liens amicaux entre les maisons ? Que diable lui avait-il pris ? Souhaitait-il qu'ils s'entre-tuent? Pansy, assise juste en face de lui, semblait anéantie. Crabbe et Goyle, tout aussi abasourdis, le fixaient intensément, attendant sans doute un ordre de sa part. La Grande Salle se vidait peu à peu et aucun élève ne semblait se soucier réellement des dernières paroles du directeur. Drago se leva à son tour et sans dire un mot, longea les tables en direction de la sortie. Il sentait les regards des Serpentard encore assis posés sur lui, mais aucuns d'entre eux n'osa faire une remarque, craignant peut-être de subir sa colère. Sage décision, pensa-t-il.
  Arrivé au pied de l'escalier situé dans le Hall, il se rendit compte qu'il ne savait absolument pas où aller. Alors qu'il s'apprêtait à rebrousser chemin, une voix, en haut de l'escalier, l'interpella:
- Mr Malefoy, dépêchez-vous, je vous prie.
Le professeur McGonagall se tenait là et, à ses côtés, une Hermione au visage refrogné le fixait, le mépris profondément ancré dans son regard.
 
***
 
  Elle n'en revenait pas. Cohabiter avec son pire ennemi?! Elle ne contestait jamais les décisions des professeurs, mais là, elle ne comprenait vraiment pas ce qui avait bien pu leurs passer par la tête. Elle suivit en silence le professeur McGonagall, Malefoy traînant le pas derrière elle.
  Arrivés au quatrième étage, ils bifurquèrent à gauche, longèrent le couloir et finalement s'arrêtèrent face à une superbe tapisserie, représentant un lion royal et un serpent majestueux. Les deux animaux semblaient fiers, et une longue bande bleu nuit, d'environ vingt centimètres de largeur les isolaient de part et d'autre de la tapisserie. Hermione se tourna vers McGonagall au moment où celle-ci se mit à parler:
- Voici l'entrée de vos appartements. Comme vous l'avez sans doute remarqué, les animaux emblématiques de vos deux maisons ont été représentés sur cette tapisserie. Il vous suffira de caresser votre animal, afin de faire apparaître la porte d'accès caché, comme ceci.
  Elle tendit le bras et effleura du bout des doigts le lion. Le fauve secoua sa crinière et un instant plus tard, une faible lueur sembla émaner de la tapisserie elle-même, avant de s'éteindre brusquement. McGonagall souleva la tapisserie et à la place du mur lisse, se trouvait une porte en bois simple, où était gravé sur une petite plaque dorée Mr Drago Lucius Malefoy et Miss Hermione Jane Granger, préfets-en-chef à l'école de sorcellerie Poudlard. Hermione fixa quelques instants la plaque et se tourna à nouveau vers McGonagall, qui reprit:
- Cet accès vous est strictement réservé et aucun élève ne pourra y pénétrer sauf si vous l'y invitez, bien entendu.
  Elle fît une pause et les observa tous les deux. Voyant qu'ils ne disaient rien, elle continua:
- Vos appartements seront accessibles à vos professeurs, mais nous ne viendrons vous déranger qu'en cas d'urgence, bien évidemment. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit jeunes gens.
  Elle s'éloigna et disparut à l'angle du couloir, les laissant seuls. Hermione ouvrit la porte et se retrouva dans une jolie salle commune, où un feu crépitait dans la cheminée. Près de l'âtre, deux fauteuils moelleux entouraient un grand canapé tout aussi accueillant. Une table basse au milieu du mobilier et une bibliothèque délicatement ouvragée se joignaient au décor, rendant l'ensemble très chaleureux. Une grande fenêtre leur offrait une vue magnifique sur le lac. Deux escaliers, l'un à gauche, l'autre à droite, menaient chacun à leurs chambres respectives. Hermione emprunta celui qui était recouvert d'un tapis rouge et or, à gauche. Arrivée dans sa chambre, elle ne put retenir une exclamation de surprise: Un somptueux lit double à baldaquins trônait au centre de la pièce et un bureau en bois sombre, près de la fenêtre, semblait attendre qu'elle s'y installe pour faire ses devoirs. A l'opposé, une imposante armoire et une coiffeuse avec un grand miroir venait compléter ce décor. Il y avait une autre porte, de l'autre côté de la chambre. Intriguée, Hermione traversa la pièce et l'ouvrit. Elle donnait accès à une jolie salle de bain, claire et spacieuse, qui comprenait des toilettes, une douche et deux lavabos surmontés de deux miroirs. A gauche, une grande baignoire avec plusieurs robinets de couleurs différentes faisait le coin du mur et un lustre en cristal, tout simplement splendide, éclairait le tout. Poudlard s'était vraiment surpassé pour eux. Il y avait encore une porte en face. Hermione s'avança, se demandant quelle autre bonne surprise l'attendait. Au moment où elle posa la main sur la poignée, celle-ci tourna d'elle-même et la porte s'ouvrit.
 
***
 
  Il se retrouva nez à nez avec Hermione, qui semblait toute aussi surprise. Elle fut la première à ouvrir la bouche:
- C'est une blague..., dit-elle, en détachant chaque syllabe.
- Curieusement, je trouve cela assez drôle..., dit Drago, son éternel sourire narquois accroché aux lèvres. Toi, moi dans un même appartement c'est déjà une chose, mais s'il faut en plus que l'on partage une salle de bain... Remarque, tu n'as pas l'air de vraiment prendre soin de toi, alors on ne devrait pas avoir beaucoup de problèmes au niveau de l'organisation.
 
  Hermione rougit et fit un mouvement imperceptible en direction du miroir, chose qui n'échappa pas à Drago.
- Pourquoi te regardes-tu ? Mon avis t'importe à ce point, Granger?
Elle rougit de plus belle et répondit:
- Pour qui est ce que tu te prends, Malefoy? Ce n'est pas parce que toutes les filles de ta maison n'attendent que le jour où tu les mettras dans ton lit qu'il en est de même pour toutes les filles de notre année! Tu n'es qu'un petit prétentieux et orgueilleux bonhomme et toi et tes remarques, vous pouvez aller vous faire voir!
  Il la fixa d'un air amusé, bien qu'arrogant. Elle avait les cheveux encore plus ébouriffés qu'à l'ordinaire et son teint rougit par la colère lui donnait l'air d'une petite fille. Il ajouta finalement :
- Maintenant, veux-tu bien sortir, que je prendre une douche ? Sauf si tu veux voir le spectacle, Granger.
  Elle lui lança un regard dédaigneux et quitta les lieux, claquant la porte derrière elle. Drago se dirigea vers la baignoire, ouvrit trois robinets différents et se déshabilla, tandis qu'une délicieuse odeur de bain moussant enveloppait la pièce toute entière. Tout en se glissant dans l'eau chaude, il savoura sa victoire sur la Gryffondor. Ses remarques la mettaient  hors d'elle, ce qui l'amusait justement, mais elles semblaient provoquer aussi chez la jeune fille un certain malaise. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais ne s'attarda pas sur la question, mettant cela sur le compte de sa trop grande pudeur. Elle était vraiment trop coincée et il lui semblait impossible de distinguer ne serait-ce qu'une once d'humour dans son comportement. Il passa environ une heure ainsi, à méditer sur biens des sujets, se laissant enivrer par les parfums de son bain, jusqu'à ce qu'un bruit sourd le tire de ses rêveries.
  Il ouvrit les yeux et entendit Hermione qui tambourinait à la porte, en disant d'une voix forte:
- Malefoy! Cela fait une  plus d'une heure que tu es là-dedans! Une douche, tu parles! Dépêches-toi de sortir de là, tu n'es pas tout seul!
- Oui, oui deux secondes... rétorqua-t-il.
  Il se rinça, vida la baignoire, enroula une serviette autour de sa taille et ajouta:
- C'est bon, tu peux entrer.
- Ah, enfin! Franchement tu... Elle s'interrompit, les yeux fixés sur le torse nu du jeune homme.
- Je trouve que tu as bon goût en matière d'homme, miss-je-sais-tout. Pour une fois qu'il y a quelque chose de positif à dire sur toi !
  Elle se contenta de soupirer d'un air exaspéré puis se dirigea vers le lavabo, sa trousse de toilette sous le bras. Drago sortit de la salle de bain et rejoignit sa chambre. Il termina de se sécher, prit un pantalon de pyjama dans sa valise et s'allongea sur son lit. « L'année s'annonce longue... » Se dit-il, puis il s'endormit.
 
***
 
  Elle venait de sortir de la douche, et enfila un une jolie chemise de nuit assez légère, car la chaleur de l'été se faisait encore sentir. Elle termina de se brosser les dents et, alors qu'elle s'apprêtait à sortir de la salle de bain, elle remarqua un petit tas de vêtements par terre, près de la baignoire. Exaspérée, elle les ramassa d'un geste brusque et vit une lettre chiffonnée s'échapper d'une poche et tomber sur le carrelage. Hermione hésita quelques secondes puis la déplia.
 
 
Bientôt. Je te confirmerai cela lorsque j'aurai obtenu des ordres plus précis mais en attendant, je ne puis t'aider plus. Cependant il faut que tu le fasses rapidement, ou alors il sera trop tard. Prends ta décision, tu connais notre avis. Fais attention à toi et penses aux conséquences.
 
Je t'aime, Maman
 

    Après avoir lu la lettre, Hermione se posa maintes questions qui restèrent sans réponse. Il n'y avait aucun indice et elle dut se résoudre à remettre la lettre à sa place, avant de traverser la salle de bain, en direction de la chambre de Drago. Elle allait ouvrir la porte, mais se ravisa. Après tout, c''était les affaires de Malefoy et elle n'allait sûrement pas ranger à sa place. D'un air de dégoût, elle les laissa retomber près de la baignoire et retourna dans sa chambre. Elle poussa Pattenrond qui s'était étalé sur son oreiller et se coucha à son tour.






Ola
 
Un début d'année assez basique, en apparence seulement.
Le suite se révèle bien plus originale...
:)
Tags : Chapitre, Mauvaises surprises, Dramione, Fanfic, chapitre 1, mystère, magie, harry potter
​ 86 | 29 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.134.127) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 31 octobre 2010 15:21

Modifié le mardi 09 juin 2015 13:04

CHAPITRE 12

CHAPITRE 12
 
CHAPITRE XII : Décisions



Drago et Hermione ont choisi de garder leur relation secrète mais leurs comportements parfois ambigus sèment le doute au sein de l'école. Alors qu'Hermione sort officiellement avec Ron, Ginny découvre sa liaison avec Drago. Hermione lui explique alors qu'elle n'a pas le choix, leur amour étant soumis à la magie de la légende, et qu'elle ne sait pas comment l'annoncer à Ron. Ginny presse alors Hermione d'avouer la vérité à ce dernier.

 Mon cher Drago,


 
Saches qu'il est très difficile pour moi de t'écrire cette lettre, mais je m'en vois obligée. C'est d'autant plus difficile, qu'avec la découverte de ta relation avec la jeune Lionne, je ne sais plus quoi penser. Le sujet est délicat, tu le sais aussi bien que moi mais je dois t'annoncer qu'il est temps. Temps que tu fasse un choix, choix que tu aurais dû faire il y longtemps déjà. Je comprends ton désarroi, je sais que cela n'est en aucun cas facile. Mais tu savais que ce jour arriverai, tu ne pouvais le fuir éternellement. Je ne t'ai jamais forcé la main, jamais forcé à faire quoi que ce soit qui pourrait te nuire. Mais tu es mon fils unique, le seul être que j'aime réellement, je me dois de te protéger, comme une mère. Essaies de ne pas penser à ton père : je sais que c'est ce qui te réfute le plus en ce qui concerne ton admission dans le cercle des Mangemorts. Tu dois cependant voir la vérité en face : Le Seigneur a atteint une puissance inespérée, il t'attend dans ses rangs, tu ne peux plus reculer. Le plus difficile est quasiment derrière toi, mais tu dois maintenant officiellement annoncer ton appartenance au Maître. Ou Il te tuera, Il nous tuera tous. Penses maintenant à la Lionne. Je sais que ce qui vous lie dépasse la dimension magique, la sorcellerie qui englobe les prophéties est tout simplement indestructible. Mais, bien que cela me fends le c½ur de te demander cela, il faut que tu te résigne à l'abandonner. Je me hais de te demander de vivre dans la souffrance, je ne sais pas ce qui est le mieux. Mais je veux que tu vives, je ne veux pas te voir succomber, bien que je serai toujours fière de tes choix. Je suis tellement contradictoire, je ne sais plus quoi penser. Tu es dans une position très désagréable, je le conçois et donc il faut se rendre à l'évidence que tu dois faire un sacrifice. Je suis ta mère, tu es ma chair, mon sang, ne sacrifies pas ta vie, je t'en supplie, j'ose te le demander. Réfléchis aussi à la vision qu'a le Seigneur de la Lionne. Il ne l'épargnera pas, surtout si elle s'avère être la barrière entre vous. Tu as déjà perdu trop de temps, Il s'impatiente. J'attends ton hibou d'ici demain matin. Pardonnes moi de te laisser si peu de temps de réflexion, mais le danger est imminent. La Cérémonie aura lieu dans peu de jours, je vais devoir organiser ton rapatriement pour l'occasion. Fais le bon choix, je t'en conjure, soit raisonnable.


Je t'aime fils,


Maman


La respiration saccadée, Drago relisait pour la énième fois la lettre de sa mère. Elle était arrivée le matin même et, depuis qu'il l'avait en sa possession, il ne parvenait plus à penser à quoi que ce soit d'autre. Un jour, il avait un jour seulement, pour répondre à cette stupide demande. Oui, il s'y attendait, depuis toujours. Il se rappelait encore le mois de Septembre, l'année avait filé à une vitesse folle. Ce qui le perturbait le plus dans toute cette histoire, c'est qu'il y avait eu d'énormes changements dans sa vie. Il allait de soit que le plus gros de tous était sans nul doute la découverte de la prophétie de Balnes et toutes les conséquences qui en avaient découlées. Mais il ne pouvait pas blâmer Hermione de sa position difficile, elle n'était en aucun cas fautive, c'était plus qu'évident. Il devait faire un choix, dès maintenant.
 Il leva les yeux et regarda à travers la vitre. Les derniers rayons de soleil disparaissaient peu à peu à l'horizon et il sentait un grand vide l'envahir. La journée se terminait, tout comme ses derniers espoirs de s'en sortir. Il aurait aimé concilier les deux, mais c'était impossible. Qu'il l'eut cru qu'il aurait pu être possible pour un homme de choisir entre sa propre vie et celle de l'être aimé ? Il est toujours facile de prétendre être prêt à sacrifier ce que l'on a de plus cher, pour permettre à sa moitié d'être heureuse. Mais une fois le moment venu, on ne sait plus quoi faire. Drago se rendait compte que peu importe son choix, il serait douloureux. Car oui, s'il rejoignait les Mangemorts, il devrait abandonner Hermione, pour la protéger. Ainsi il vivrait et elle aussi, mais tout deux emprisonnés dans le souvenirs de la prophétie qui ne pourrait jamais s'accomplir. Ils en souffriraient, tous les jours un peu plus, à en mourir car vivre dans un monde où la seule chose qui les retient sur Terre est impossible, n'aurait plus de sens. Abandonner serait le signe de départ d'une agonie lente et douloureuse, qui tracerait son chemin à chacun de leurs pas, déchirant leurs âmes déjà blessées. Cependant, s'il décidait de sauver leur amour, ce dernier ne ferait pas long feu, s'était évident : le Seigneur des Ténèbres ne lui pardonnerait jamais cette trahison et comme l'a dit sa mère,  Il ne tarderait pas à le lui faire regretter. Il s'attaquerait à ses proches et, la première en ligne de mire, serait bien évidemment Hermione. Elle ne pourrait pas lui échapper, le Maître est partout à la fois. Si Hermione venait à mourir, que ferait-il, lui, Drago Malefoy ? Abandonné à jamais par la seule fille qu'il pourrait aimer, il savait qu'il ne s'en sortirait pas. De plus, le Mage Noir ne le laisserait pas se donner la mort, il le garderait en vie par tous les moyens possibles, pour le faire souffrir jusqu'à la fin de ses jours et le faire regretter le fait d'avoir décliné sa proposition en temps voulu. Oui, la mort aurait été une solution bien trop simple, pourquoi pas même plaisante, car il aurait pu ainsi  rejoindre celle qu'il aimait. Aucune des deux options ne présentait ne serait-ce qu'une once d'un point que l'on pourrait qualifier de positif. Mais il n'avait plus le choix, il devait prendre sa décision dès maintenant.
 Drago saisit une nouvelle fois la lettre de sa mère, la parcourant des yeux. « Je comprends ton désarroi » lui avait-elle écrit. Il ricana d'un rire sans joie, jetant d'un geste rapide la feuille de papier sur la table du salon. Comment osait-elle affirmer qu'elle comprenait ne serait ce que le dixième de ce qu'il pouvait ressentir en ce moment ? Comment pouvait-elle espérer le réconforter en prétextant qu'elle avait une idée du déchirement progressif qui avait lieu dans son âme et ce, depuis un certain temps déjà ? Elle ne pouvait pas comprendre, personne ne le pouvait. Plus les minutes passaient, plus il se sentait oppressé. Sa mère, elle, semblait déjà avoir pris sa décision concernant la question.  Il devait choisir maintenant bien qu'il n'était absolument pas prêt. Il se faisait tard et son hibou devrait être réveillé à présent, il ferait un vol de nuit. Sa mère recevrait sa réponse demain matin, comme elle le souhaitait.
 D'une main fébrile, Drago saisit un bout de parchemin et inscrivit soigneusement le destinataire avant de laisser sa plume en suspens. Il voulait la rédiger d'une traite, il ne ferait pas de brouillon cela ne servirait rien. Il devait donner une réponse spontanée, celle qui lui semblait être la plus logique, bien que tout était confus dans son esprit, au point que lui même ne savait plus où il en était. Il ne voulait pas qu'Hermione meurt, cela aurait été pire que tout. Mais vivre dans le reniement de leurs sentiments les affligeraient de souffrances insurmontables, c'était certain et qui sait si l'un d'entre eux ne se donnerait pas la mort, de désespoir. Il s'en voulait d'être aussi faible, de se laisser gagner par tout cette impuissance mais cela ne servait à rien de nier le fait que sa vie sans elle perdait tout son sens. Ils étaient liés après tout, à jamais. Il suffisait de voir ce qu'il s'était passé ces derniers jours : Hermione s'était montrée distante avec lui et juste ce soudain éloignement avait provoqué en lui une frustration et une tristesse incomparable.
 Il relut une dernière fois la lettre de sa mère, prit une profonde inspiration et rédigea d'une traite le courrier de retour. Il roula lentement la feuille de papier avant de la sceller soigneusement puis quitta ses appartements. Mais en marchant, il eut soudain un moment d'hésitation qui lui fut fatal. Il aurait voulu ne pas penser à ce qu'il venait d'écrire, car ce sentiment était bien trop douloureux mais rien n'y fit. Il s'était arrêté au beau milieu d'un couloir désert, alors qu'il prenait la direction de la volière. Il avait besoin d'en parler, il ne pouvait pas être spontané, même s'il le voulait. Cela lui était tout bonnement impossible. Il tourna les talons et descendit dans les cachots. Pénétrant dans la salle commune des Serpentards, il sentit une vague d'émotions contradictoires l'envahir. C'est là qu'il avait appris toutes les valeurs qu'il avait cru justes, jusqu'à cette année. Là qu'il n'avait cessé de critiquer les sangs de bourbes et autres formes d'impureté du Monde Magique. Tous ces éléments qui avaient pris une toute autre dimension dans son esprit. Il repéra Blaise, assis sur un fauteuil, visiblement bien accompagné. Lorsque Drago arriva à sa hauteur, Blaise leva les yeux vers lui et sut immédiatement que quelque chose n'allait pas. Il congédia la jeune fille assise sur ses genoux et suivit Drago qui décida de l'emmener dans un endroit plus tranquille. Les deux Serpentards s'enfermèrent dans une salle de classe, à l'abri des oreilles indiscrètes puis Drago prit la parole, après un long silence.
- Ce que je m'apprête à te révéler ne dois en aucun cas sortir en dehors de cette salle de classe, Blaise. On se connaît depuis un certain temps déjà et tu es sans nul doute la seule personne en qui j'ai réellement confiance, surtout par les temps qui court. Promets moi d'emmener ce secret dans ta tombe, peut importe ce que l'on te dira. Es-tu prêt à m'écouter ? Je ne me répéterai pas.
Blaise observa Drago sans ciller, avant d'acquiescer en silence. Il savait que quelque chose de grave se passait.
- En omettant les détails sans importance, je dois t'avouer que Granger et moi...
- Vous êtes ensemble ? le coupa Blaise. Je le sais Drago, je le sais depuis un bon bout de temps. Votre relation était bien trop anormale. Je ne te juge pas, bien que tu connais mon avis sur ces personnes. Quoi que, je ne sais même plus à vrai dire. Expliques moi comment cela est arrivé, car je crois que c'est là le plus étrange de l'histoire. Dis moi qu'il y a une raison valable à ton attachement soudain à une Gryffondor, une sang-impur qui plus est.
Drago serra les poings mais ne releva la remarque désobligeante à l'égard d'Hermione.
- Il y a longtemps, une prophétie a été faite. Elle annonçait que le descendant d'une noble famille de sorcier s'éprendrait de la descendante d'une paysanne. Hermione et moi sommes les élus et quoi que nous fassions, nous ne pouvons pas y échapper : nous sommes liés à jamais.
- Et pourquoi ne pas l'ignorer ? Demanda Blaise, à la fois surpris et sceptique.
- Tu crois que nous n'avons pas essayé ?! s'emporta Drago. Tu crois que lorsque nous avons appris l'existence de cette prophétie, nous l'avons acceptée ? Nous avons tout mis en ½uvre pour ne pas y penser, j'étais le premier à la fuir mais il est évident que la magie de la prophétie est bien trop puissante et peu importe les moyens employés, nous avons été obligé d'y succomber. Maintenant, c'est comme ça, nous sommes liés, à vie, et rien ni personne ne pourra changer cela. Mais ce n'est pas de ca que je voulais te parler.
Il fit une courte pause et Blaise lui fit signe de continuer.
- Tu en es un, toi, n'est ce pas ? Je veux dire, tu l'as déjà, demanda Drago, dans un souffle désignant d'un coup de tête furtif le bras de son ami.
 Blaise remonta sa manche, laissant apparaître la Marque des Ténèbres, imprimée sur son avant-bras. Il l'a rebaissa rapidement, comme s'il en avait honte et répondit à mi-voix :
- Je ne sais pas si je suis content d'y être entré ou pas. Après tout, je me dis que je n'avais pas réellement le choix donc j'ai accepté. Pour le moment tout va bien. Je présume que ton heure est venue ?
 Drago ne répondit pas tout de suite. Fixant un point au dessus de la tête de son ami, il prit une profonde inspiration et lui raconta tout en détail, sa frustration, sa préoccupation et toutes les questions qui s'entrechoquaient inlassablement dans son esprit. Il espérait vraiment que Blaise lui apporterait un avis constructif, qu'il l'aiderait dans son choix car c'était là son dernier espoir. Il n'était pas capable de prendre sa décision lui-même, alors que quelqu'un d'autre la prenne pour lui. Lorsqu'il eut terminé son récit, Blaise l'observa encore quelques instants puis pris la parole à son tour. Écoutant attentivement l'analyse de Blaise, Drago se rendait compte à quel point son meilleur ami était la seule personne qui pouvait l'aider, dans les situations les plus difficiles. Il restait impartial et ensemble, les deux Serpentards entreprirent de rédiger la lettre finale que Drago enverrait à sa mère. Il était déjà tard quand ils se levèrent enfin. L'heure du couvre-feu venait de commencer et Blaise regarda le Serpentard droit dans les yeux, sans dire un mot avant de l'étreindre avec force. Il le laissa porter sa lettre, seul. Drago le remercia silencieusement avant de se rendre à pas de loup jusqu'à la volière. Il ne savait pas s'il faisait le bon choix mais il était trop tard pour reculer. Il regarda son hibou s'élancer dans la nuit et me jeune homme se sentit soudainement envahit par un sentiment étrange, indescriptible. Une boule s'était formée dans sa gorge et, alors qu'il regardait l'oiseau battre des ailes dans la nuit étoilée, une larme qu'il n'avait pu retenir naquit dans ses yeux avant de rouler lentement le long de sa joue.
 Il demeura ainsi quelque temps puis, s'essuyant d'un geste rapide le visage, il regagne ses appartements. Lorsqu'il entra, il sentit que quelque chose n'allait pas. Hermione était assise sur le canapé, face à la cheminée, fixant les flammes, sans ciller. Et devant elle, il y avait...
- Je pourrais assister à la cérémonie? demanda la jeune fille, d'une voix ou perçait un mélange déchirant d'ironie et de tristesse.
 
*********************


 Elle n'avait même pas attendu sa réponse et était allée se coucher. Quelque part, au fond d'elle, elle aurait souhaité qu'il vienne dans sa chambre, qu'il lui dise qu'il ne l'abandonnait pas, qu'il ne rejoignait pas les Mangemorts. Après tout ce qu'ils avaient traversé, depuis le début, elle aurait espéré qu'enfin il accepterait l'idée que leur lien était bien plus fort que tout, indestructible. Mais il n'était pas venu. Cela signifiait-il qu'il avait accepté ? Était-il réellement en train de devenir l'un de Ses partisans ? Elle savait pertinemment que si c'était le cas, ils ne pourraient continuer leur vie ensemble. Au détriment de leurs sentiments, ils devraient se séparer, à jamais. Cela deviendrait bien trop risqué, c'était tout bonnement impossible.
 Hermione l'avait évité toute la journée, mais elle savait qu'elle ne pourrait nier la vérité. De plus, elle devait dire la vérité à Ron, elle avait donné sa parole à Ginny. Mais est-ce que cela valait-il vraiment le coup, maintenant que leur amour semblait arriver à son terme ? Valait-il la peine qu'elle brise le c½ur de son meilleur ami, pour une histoire qui ne peut plus perdurer ? La vérité, aujourd'hui, ne changerai rien. Drago avait déjà répondu à sa mère, à l'heure qu'il est elle avait probablement la lettre en sa possession. Il ne tarderait pas à être rapatrié, elle en était sûre et alors, ils cesseraient tout contact. Elle sentait une douleur déchirante lui traverser la poitrine à l'idée de le quitter ainsi, à cause de Voldemort. Ils étaient sensés accomplir cette prophétie, ensemble. Mais encore une fois il lui semblait que toute cette histoire n'était qu'une illusion. Si Drago était prêt à l'abandonner, cela signifiait bien que la magie pouvait disparaître. Cette magie que l'on a toujours cru invincible, s'envolerait comme l'humanité de Drago, lorsqu'il deviendrait Mangemort.
 La jeune fille se prit la tête entre les mains, et étouffa un sanglot avant de s'asperger le visage d'eau froide. Elle n'en pouvait plus de broyer du noir de la sorte, attendant avec le plus grand désespoir le moment où Drago franchirait les portes du château pour ne plus revenir.
- Hermione...
La Gryffondor se retourna  pour faire face à Ginny qui se tenait debout et immobile dans l'encadrement de la porte des toilettes des filles. La rouquine regardait son amie, sans oser dire un mot.
- C'est fini Ginny, tout est fini. Notre amour est impossible, nous le savions depuis le début. Pardonnes-moi d'avoir impliqué ton frère là-dedans. Mais lui dire la vérité maintenant ne servira à rien. A l'heure qu'il est, Narcissa Malefoy est en train d'organiser le retour de son fils. Ginny... Drago va devenir un Mangemort, dit Hermione, d'une voix éteinte.
Ginny, prise de court, ne savait pas quoi répondre. Elle se dirigea vers son amie et la serra dans ses bras puis lui dit :
- 'Mione, je me doute que c'est très difficile. Depuis que tu m'as raconté cette histoire de prophétie avec Malefoy, j'ai eu le temps de réfléchir et je trouve que j'ai peut-être été un peu dure avec toi, hier. Après tout, ce n'est pas comme si tu avais le choix. Mais tu savais aussi bien que moi que Malefoy, tôt ou tard, deviendrait Mangemort. Maintenant, il est temps pour vous de surmonter ça. Premièrement, est tu réellement sûre de ce que tu dis ?
 Hermione réalisa soudain qu'elle n'avait aucune preuve concernant la décision de Drago. Mais elle savait aussi quelle était la position de Narcissa Malefoy et elle avait sûrement influencé son fils. Une lueur d'espoir s'alluma dans les yeux de la Gryffondor mais elle ne chassa pas ses doutes pour autant.
- Je... J'avoue que je ne sais pas s'il est d'accord. Mais tu comprends, sa mère lui a écrit une lettre et la façon dont elle lui parlait de son admission  dans le clan des Mangemorts laisse à supposer que Drago n'aura pas le choix. C'est ça ou notre mort à tout les deux. Je préfère encore souffrir jusqu'à la fin de mes jours, plutôt que de le voir mourir sous mes yeux. Mais si tu savais comme je lui en veux de m'avoir caché cette histoire Ginny, je pensais qu'entre âmes s½urs, nous pouvions tout nous dire. Et là, je ne sais plus quoi penser ! dit Hermione, d'un air triste.
-  Tu as essayé de lui en parler ?
-  Et bien je... commença la jeune fille mais elle s'interrompit une nouvelle fois.
Elle se rendait compte qu'elle en voulait énormément au Serpentard mais qu'elle ne lui avait pas laissé une chance de s'expliquer. A quoi bon après tout ? S'il devenait Mangemort, cela deviendrait encore plus difficile à supporter. Hermione eut un rire jaune.
- Oui, j'irai lui en parler. Qu'il m'annonce de vive voix que notre relation est bel et bien terminée, même si nous savons tout le deux que nous serrons condamnés. Ginny, en ce qui concerne Ron...
- Il voit bien que quelque chose cloche en ce moment. En évitant Malefoy, tu l'évites lui, par la même occasion tu sais. Je ne lui dirai rien, du moins, pas dans les circonstances actuelles, inutile de te faire souffrir d'avantage, répondit Ginny d'une voix pleine de compassion.
 Elle aida Hermione à sécher ses larmes puis les deux amies sortirent des sanitaires afin de se rendre à la Grande Salle, pour le dîner. Par chance il n'y avait que peu de monde et personne ne remarqua la mine épouvantable d'Hermione. Avec Ginny, elles prirent soin de s'installer un peu à l'écart des autres, en bout de table, afin de finir au plus vite. Mais elles furent rapidement rejoints par Harry et Ron, qui les avaient vu entrer. Hermione essaya tant bien que mal de  dissimiler son mal-être intérieur mais  ses efforts ne furent pas efficaces : les garçons jetèrent d'abord un ½il à Ginny puis Ron entoura délicatement les épaule de la jeune fille avant de lui demander :
- Tu es sûre que ça va 'Mione ?
- Oui, oui, balbutia cette dernière, cachant derrière ses cheveux ses yeux rougis par les larmes. Le stress des examens de fin d'année qui approchent, sans doute.
Elle savait pertinemment que son argument ne convaincrait personne mais elle n'avait aucune autre idée qui lui venait à l'esprit. Elle sentait le regard interrogateur de Ron et Harry posé sur elle, mais elle ne releva pas, se contentant de faire tourner sa cuillère dans sa soupe. Une autre main se posa alors sur son épaule et Hermione leva la tête vers son nouvel interlocuteur :
- Oh, veuillez m'excuser miss Granger, le moment semble mal choisi... commença McGonagall, quelque peu troublée.
- Ce n'est rien professeur, répondit la jeune fille, essuyant d'un coup de manche les traces de larmes sur ses joues. Que ce passe-t-il ?
- Je tenais simplement à vous informer que ce soir aura lieu votre dernier tour de garde, avec M. Malefoy. Vous vous occuperez du premier étage et du Hall, reprit McGonagall.
 A l'évocation du nom de Malefoy, Hermione blêmit. Lorsqu'elle jeta un ½il à la table des Serpentards, elle vit que Drago la dévisageait avec intensité, comme s'il essayait de lui dire quelque chose. Elle déglutit puis acquiesça d'une petite voix. Lorsque McGonagall reprit place à la table des professeurs, la jeune fille se tourna vers ses amis.
- Il s'est passé quelque chose avec Malefoy ? demanda Harry, l'air inquiet. Il te fait des misères ?? Si c'est le cas, dis le nous 'Mione, on va s'en occuper.
- Non ! s'écria la jeune fille, chose qu'elle regretta aussitôt.
Harry et Ron l'observaient incrédules. Hermione déglutit. Si elle ne s'était pas laissée porter de la sorte par ses sentiments, ils n'auraient probablement jamais fait de lien entre son état et Drago.
- Hermione, dis nous ce qu'il se passe, dit Ron, les sourcils froncés.
- Il ne se passe rien d'accord, je suis un peu fatiguée, je vais me reposer avant ce tour de garde, répondit-elle, d'une voix peu convaincante.
Elle se leva rapidement et quitta la pièce, ne prenant même pas la peine de terminer son plat. De toutes façons, elle ne pouvait rien avaler.
 Allongée sur son lit, elle fixait le plafond. Le couvre-feu allait commencer dans quelques minutes et elle profitait de ce moment de retrait, seule, dans sa chambre plongée dans la pénombre. Elle ne voulait pas y aller, elle ne voulait pas le voir, ni lui parler. Elle savait que ces émotions prendrait le dessus, comme toujours. Elle maudissait intérieurement le jour où cette prophétie fût faite, elle aurait temps voulu n'être qu'Hermione Granger, la Gryffondor fière de ses racines moldues, méprisant les gens comme Drago Malefoy. Pourquoi avait-il fallut qu'elle descende de la famille de Mélinda ? Pourquoi avait-il fallut qu'elle soit lié à jamais à l'être le plus détestable de Poudlard ? Elle rit intérieurement. Insulter Drago ne servait à rien, elle savait pertinemment qu'elle l'aimait, bien que ce fût un amour magique. Ils étaient ensorcelés à vie, aucun doute. Tout comme il n'y avait aucun doute sur le fait qu'ils ne mèneraient pas cette vie ensemble. Elle avait tellement mal au fond d'elle, elle aurait voulu ne plus rien éprouver pour lui, mais cela lui était tout bonnement impossible.
 Hermione jeta un coup d'½il à sa montre : il était temps d'y aller. Elle se releva lentement, pris sa baguette posée sur son bureau et descendit dans le salon, vide. Elle observa minutieusement chaque recoin, une foule de souvenirs l'envahissant à nouveau. Ils avaient vécu temps de choses ensemble... Elle ne su dire d'où lui venait cette soudaine nostalgie. C'est comme si elle laissait derrière elle un morceau de sa vie, comme si elle ne remettrait plus jamais les pieds ici. Les choses seraient tellement différentes si Drago partait, elle ne voudrait même plus finir l'année seule dans ses appartements qui furent leur antre secret, le seul endroit où ils avaient été libres. Il n'y en avait pas d'autre, exceptée la fameuse Clairière de Balnes. Hermione venait justement de descendre l'escalier du deuxième étage et se trouvait à présent devant le tableau, face aux escaliers menant au Hall. Caressant du bout des doigts la peinture, elle avait l'impression d'y être, à nouveau. Cependant son âme n'était en aucun cas libérée de ses tourments et elle les sentaient peser un poids difficile à supporter. Elle se résigna à quitter le tableau et avança jusqu'à l'aile droite du premier étage. Repérant la silhouette de Drago, elle hésita un instant et s'avança vers lui. Il l'avait surement entendu, mais ne daigna pas se retourner.
- Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? je pensais pouvoir te faire confiance, demanda la jeune fille, dans un souffle.
- Je redoutais ta réaction, répondit le Serpentard d'une voix troublée. Hermione, laisses-moi t'expliquer...
- M'expliquer quoi ? explosa la jeune fille. Que tu sais depuis un certain temps déjà que tu vas rejoindre l'armée des Mangemorts mais que tu n'as pas jugé bon de me le dire plus tôt ? Nous sommes et nous resterons liés à tout jamais Drago, mais il m'est impossible d'imaginer une seule seconde de ma vie sans toi, or nous savons très bien que la marque qui va bientôt être tatouée sur ton bras sera aussi  la marque de la fin de notre relation ! Je nous croyais invincibles, mais si tu abandonnes dès maintenant, à la première difficulté, nous ne sommes plus rien toi et moi. Je te pensais plus impliqué et surtout moins lâche !
- Ne me traites pas de lâche ! la coupa Drago avec férocité. Tu ne sais rien, absolument rien !
- Alors vas-y, je t'en pris, expliques moi, répondit Hermione, des larmes de colère roulant sur ses joues.
- Tu crois que c'est si facile ? Je suis dans une situation bien trop compliquée ! Tu ne vois donc pas ce que l'on attend de moi et ce, des deux côté ? Il n'y a pas d'issue Hermione ! Dans tous les cas, c'est à nos risques et périls, nous ne serons jamais épargnés !
- Je préférerai mourir avec toi, combattre avec toi, faire tout ce que tu veux ! Mais avec toi, et toi seul ! Car il ne peut en être autrement ! Mais tu vas rejoindre les Mangemorts, on te demandera de me tuer ! Je ne te savais pas si influençable, j'aurais aimé penser que malgré tout, nous nous en sortirions ensemble, que tu te battrais pour nous, et toi tu...
 La jeune fille ne termina pas sa phrase. Drago avait plaqué ses lèvres sur celles d'Hermione et tout en la serrant dans ses bras, il l'embrassait comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Les deux amants tombèrent à genoux sans pour autant mettre fin à leur baiser, resserrant leur étreinte un peu plus. Pourquoi avait-elle le sentiment que c'était la dernière fois qu'ils avaient un contact aussi proche ? Elle n'en savait rien. Elle laissait ses larmes couler en même temps que son baiser exprimait tout l'amour et toute la haine qu'elle ressentait envers lui. Soudain, une douce chaleur se fit sentir entre les corps entrelacés.  Hermione entrouvrit les yeux et distingua une lueur bleue qui émanait avec force de sous la chemise de Drago. Le jeune homme saisit le pendentif et l'approcha de ses yeux. Jamais il n'avait brillé avec autant d'intensité et grâce à cette puissance, il pouvait distinctement lire le message qui venait d'apparaître sur le saphir.








« Le fin mot de votre destin se trouve dans les sous terrains. »


 Ils avaient lu le message d'une même voix et n'eurent pas le temps de se demander quelle pouvait bien être sa signification. Un bruit impressionnant se fit entendre dans le couloir adjacent, celui qui donnait sur l'escalier du Hall. Les deux amants se précipitèrent pour voir ce qui avait bien pu provoquer ce vacarme et ils en restèrent bouche bée. Le tableau de la Clairière glissait le long du mur, laissant un trou béant apparaître à la place de la surface de pierre. Il faisait cependant bien trop sombre et malgré la lumière de leurs baguettes, il leur fut impossible de voir où cette ouverture pouvait les mener.
- Qu'est ce que c'est que c'est que ça ? s'exclama Drago.
- Je me le demande moi aussi.
Hermione et Drago sursautèrent. Dumbledore venait de surgir à côté d'eux, observant le  mur de pierre et l'espace vide au milieu. Il caressa du bout des doigts la surface du mur avant de se placer devant le trou. Il était assez large pour laisser passer deux personnes et lorsqu'il se baissa, Dumbledore vit un escalier de pierre se former à l'intérieur.  Le directeur leva les yeux vers les deux amants et leur demanda :
- Comment ce trou est-il apparu ?
Hermione lui raconta, en omettant le baiser, comment la Larme de Balnes s'était mise à briller avec force et comment le message du pendentif était apparu.
- Il semblerait que c'était une incantation qui vous ouvre la voie à la suite de votre histoire. Je ne sais pas plus que vous ce qu'il se cache à l'intérieur de ce trou qui m'a tout l'air d'une grotte, mais s'il s'agit des réponses à toutes vos questions je pense qu'il serait judicieux pour vous d'y aller. Il n'est pas dans mes habitudes de pousser mes élèves à côtoyer un danger inconnu mais il serait sans doute inutile d'essayer de vous convaincre de rester, dit Dumbledore, un sourire mystérieux sur les lèvres.
 Hermione regarda Drago, ne sachant que faire. Vivraient-ils cette aventure ensemble, une dernière fois ?  Le jeune homme prit son visage entre ses mains et lui dit doucement :
- Tu tires des conclusions bien trop hâtives Hermione, et si tu m'avais laissé m'expliquer plus tôt, tu aurais compris que je ne t'abandonnerai jamais. J'ai fait mon choix oui, et même si j'ai longuement hésité, il n'est pas celui que tu penses. Je t'aime. Et je t'aimerai, jusqu'à la fin, quoi qu'il arrive.
Hermione sentit ses membres s'engourdir. Elle ne comprenait plus. Était-il en train de lui annoncer qu'il refusait d'entrer chez les Mangemorts ?
- Je pensais que tu me connaissais mieux que ça, tu sais. Je me battrai jusqu'au bout... à tes cotés, continua le jeune homme, déposant un baiser sur le front de la Gryffondor. On y va ?
Elle se sentait revivre, pleine de force, prête à braver tous les dangers qui se dresseraient sur son passage. Elle s'en voulait d'avoir douté de lui mais comment aurait-elle pu faire autrement ? S'il lui en avait parlé dès le début... C'était sans importance. Drago avait choisis son camp, elle se battrait avec lui, pour lui. Car dès à présent, ils n'étaient plus en sécurité.
- On y va, répéta-t-elle, en souriant.
-  NOOOOOOON !
Alors qu'ils s'apprêtaient à franchir le seuil du trou, un cri se fit entendre derrière eux. Ils tournèrent la tête et virent Ron, tremblant, qui les regardait avec un mélange de douleur, de désespoir et de haine dans les yeux. Hermione, comme frappée par la foudre, resta immobile, ne sachant quoi dire.
- J'aurais du m'en douter, comment as-tu pu me faire ça ! Avec LUI ! Hurla le Gryffondor.
- Ron, calmes toi, laisses moi t'expliquer, dit la jeune fille, le regard implorant.
- Tu veux que je restes calme, alors que la fille que  j'aime est amoureuse de mon pire ennemi !
- Ce n'est pas ce que tu crois ! s'exclama-t-elle.
Ron eut un rire sans joie, à glacer le sang.
- Alors voyons, vous vous disputez, vous vous embrassez et vous vous apprêtez à entrer on ne sait où ensemble, mais « ce n'est pas ce que je crois » ! dit Ron, d'une voix où perçait l'ironie. Je vous ai suivi Hermione, je te trouvais bizarre depuis ce matin et c'est ton comportement de tout à l'heure qui m'a mis la puce à l'oreille. J'ai été vraiment stupide de penser qu'il n'y avait rien entre toi et cette vipère. Vous êtes en réalité aussi répugnants l'un que l'autre !
- Tu crois que c'est si simple ?! Nous ne l'avons pas choisi Ron ! C'est comme ça et pas autrement et nous devons nous dépêcher. Drago court à présent un grand danger et je ne laisserai personne se mettre au travers de notre route ! explosa Hermione, les  yeux brillant de larmes.
- Non ! Je ne te laisserai pas te gâcher avec lui ! répondit Ron sur le même ton.
Il se jeta en avant afin de retenir Hermione mais Drago lui barra le passage.
- Te mêles pas de ça sale fouine, tu en a assez fait ! Hurla Ron, furieux.
Drago repoussa le Gryffondor avec force mais ce dernier revint rapidement à la charge. Cependant, il fût retenu par Dumbledore.
- Allez-y tous les deux, je m'occupe de tout lui expliquer, dit le directeur d'une voix grave.
Ron se débattait comme  il pouvait mais la poigne du vieillard était bien trop puissante. Alors qu'il hurlait son prénom, Hermione détourna le regard avec un pincement au c½ur et s'engouffra rapidement dans le trou, suivie de Drago. Les cris de Ron raisonnait contre les parois de la grotte puis le trou derrière eux se referma, les plongeant dans le silence le plus total. La jeune fille inspira profondément et saisit la main que Drago lui tendait et, ensemble, ils s'enfoncèrent dans les profondeurs des sous terrains  vers ce qui semblait être leur destin.
 
 *********************
 
 
Ola.
Tags : decisions, Dramione, Fanfic, mystère, prophetie, Hermione Granger et Drago Malefoy, Drago Malefoy, Hermione Granger., chapitre 12, romance, fiction, magie, harry potter, fans
​ 38 | 30 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.134.127) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 21 août 2011 11:03

Modifié le dimanche 18 janvier 2015 16:46

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Aide
    • Signaler un abus
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tito Street
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile